La construction de garage est bien plus qu’un simple projet annexe : c’est un investissement qui protège vos véhicules, optimise vos espaces de rangement et peut valoriser votre bien immobilier. Pour qu’il soit réussi, il faut allier vision pratique, respect des règles d’urbanisme et choix techniques pertinents. Dans ce guide, nos experts vous accompagnent pas à pas, des démarches administratives au choix des finitions, pour concrétiser votre garage en toute sérénité.
Anticipez les démarches administratives pour bien débuter votre projet
Vous envisagez d’agrandir ou de transformer votre maison ? La construction d’un garage vous permet de protéger votre véhicule, offrir un espace de stockage supplémentaire et peut valoriser votre bien immobilier. Pour que votre projet soit une réussite, il faut anticiper plusieurs étapes clés, de la compréhension des démarches administratives à la sélection des bons matériaux. Vous trouverez dans ce guide complet, tous les conseils pour réussir la construction de votre garage, respecter la réglementation et éviter les erreurs fréquentes.
Avec le service Algar, nous vous accompagnons de A à Z dans la construction de votre projet pour que vous puissiez le concrétiser sans vous soucier de la paperasse.
À vérifier avant de lancer sa construction de garage : DP, PC, PLU
Avant de démarrer les travaux de votre futur garage, il est important de connaître les règles d’urbanisme applicables dans votre zone de construction. La délivrance d’une autorisation d’urbanisme permet à la commune de vérifier que les travaux sont conformes aux règles d’urbanisme. Celles-ci se traduisent principalement par deux types d’autorisations :
- La déclaration préalable de travaux (DP).
- Le permis de construire (PC).
Il est généralement nécessaire de déposer en mairie une déclaration préalable de travaux ou une demande de permis de construire. Cependant, cette obligation ne s’applique pas dans tous les cas. Le type d’autorisation dépend principalement de la localisation du terrain (zone urbaine couverte par un PLU ou non, secteur protégé), de la surface du garage, ainsi que de son implantation (garage accolé ou indépendant).
Quand déposer une déclaration préalable (DP) ou demander un permis de construire (PC) ?
La déclaration préalable suffit si la surface de plancher ou l’emprise au sol du garage est :
- Inférieure ou égale à 20 m².
- Jusqu’à 40 m² en zone couverte par un PLU.
Le permis de construire est indispensable dès que :
- La surface excède les seuils cités ci-dessus.
- Si le garage est indépendant et dépasse 20 m².
À noter : La construction d’un garage inférieur ou égal à 5m² d’emprise au sol est dispensée de formalité, sauf si elle modifie l’aspect extérieur du bâtiment.
Quels documents joindre à ma demande d’autorisation de construire un garage ?
Le dossier de demande d’autorisation devra joindre les documents suivants :
- Le formulaire d’autorisation de construire
- Le formulaire de déclaration des éléments nécessaires au calcul des impositions
- Les plans, pièces graphiques et notes écrites
Dans le cas d’une demande permis de construire, il s’agit des documents suivants :
- Le PCMI1, un plan de situation du terrain
- Le PCMI2, un plan de masse du terrain
- Le PCMI3, un plan en coupe du terrain et des constructions
- Le PCMI4, la notice décrivant le terrain et présentant le projet
- Le PCMI5, le plan des façades et des toitures. Il faudra le joindre l’état initial et à l’état futur s’il s’agit d’un garage accolé
- Le PCMI6, qui est un document graphique
- Les PCMI7/8 qui sont des photographies en environnement proche et paysage lointain
Lorsque vous déposez un dossier de déclaration préalable pour un garage, celui-ci devra contenir :
- La DP.1, le plan de situation
- La DP.2, le plan de masse
- La DP.3, le plan en coupe vous pouvez joindre l’état initial et l’état futur pour un garage accolé
- La DP.4, le plan des façades et des toitures pareil, fournir l’état initial et l’état futur pour un garage accolé
- Pour un garage accolé il faudra joindre la DP.5 qui est la représentation de l’aspect extérieur
- Pour un garage indépendant il faudra joindre la DP.6 qui est le document graphique
- Les DP.7/8 qui sont des photographies en environnement proche et paysage lointain
- Une pièce supplémentaire la DP.11 qui est une note des matériaux et modalités d’exécution des travaux et qui est nécessaire si le terrain est situé dans un secteur sauvegardé.
Ce que dit le Plan Local d’Urbanisme (PLU)
Le PLU est un document d’urbanisme qui fixe les règles spécifiques à votre commune concernant l’implantation, la hauteur et l’aspect des constructions. Il définit notamment les distances minimales à respecter par rapport aux limites de votre propriété, les contraintes dans les zones protégées, ou encore les normes esthétiques à suivre.
À noter : Si le PLU ne prévoit pas de règles particulières, vous devez construire votre garage soit en limite de votre propriété, soit à 3 mètres minimum de celle-ci.
Avant de déposer votre déclaration préalable ou votre permis de construire, nous vous conseillons de contacter le service urbanisme de votre mairie pour vérifier les prescriptions du PLU applicables à votre terrain. Vous pouvez aussi confier cette étape à notre service Algar : un expert en urbanisme se charge pour vous de l’analyse complète du PLU, de la réalisation des plans, de la constitution et de l’envoi du dossier, ainsi que de la gestion des échanges avec l’administration, pour un suivi complet de votre projet de construction.
Les différents types de garage et leurs spécificités
Le choix du type de garage dépend avant tout de l’usage que vous souhaitez en faire, de l’espace disponible sur votre terrain et de votre budget.
Garage enterré
Numéro 1 en termes d’isolation thermique du fait qu’il soit sous terre, le garage enterré est très avantageux pour les terrains ayant un fort dénivelé ou lorsque l’optimisation de l’espace de votre terrain est une priorité. En revanche, les travaux seront plus importants car il faudra déblayer, niveler, construire une rampe d’accès etc. Pour les matériaux il sera constructible uniquement en béton pour éviter les risques d’effondrement à cause de la pression de la terre. L’avantage énorme de ce garage est qu’il n’y a pas de limites quant à sa taille étant donné qu’il se trouve sous terre et qu’il n’est pas sur la surface du terrain. Le point négatif est que de par l’intervention de professionnels et de sa difficulté de mise en œuvre, c’est le type de garage le plus cher.
Garage maçonné (ou semi-enterré)
L’alternative du garage semi-enterré (à moitié sous terre) est idéale si vous avez un terrain en pente. Vous pourrez le placer sous votre habitation ou autour. Le chantier sera plus facile car une rampe d’accès ne sera pas forcément nécessaire et en plus, son toit peut vous servir de terrasse. Comme pour le garage enterré, il faudra le construire en béton pour éviter les risques d’effondrement.
Garage attenant (ou accolé)
Plus fréquemment construit, le garage accolé pour un accès direct à la maison. L’avantage est qu’il est accessible directement depuis votre habitation. Ce type de garage est beaucoup moins cher qu’un garage enterré ou semi-enterré mais nécessite de la place. On peut le choisir en divers matériaux ou en préfabriqué, mais il faudra prendre en compte l’humidité et la chaleur.
Garage indépendant (ou séparé)
Le garage indépendant est construit à l’écart de la maison, il offre plus de liberté sur l’emplacement. Il est parfait si vous souhaitez l’utiliser comme atelier ou pour stocker divers équipements, car il évite les nuisances sonores et de pollution liées aux gaz d’échappement. L’avantage de ce type de garage est son prix, il est de loin le plus économique de toutes les propositions. Le problème que vous pouvez rencontrer est le manque de place.
Garage en kit (ou préfabriqué)
Le garage en kit est rapide à monter et souvent moins cher, il s’adapte aux petits budgets ou aux besoins ponctuels, il est fabriqué en bois ou en métal selon les modèles.
Seuls inconvénients : sa durée de vie est souvent plus courte qu’un garage traditionnel et l’isolation est généralement moins performante. Ces garages peuvent être plus sensibles aux intempéries, à l’humidité et à l’usure, d’où un entretien parfois plus fréquent.
Quel budget prévoir pour construire un garage ?
Le coût total d’un garage ne se limite pas au prix au m² : c’est un ensemble d’éléments techniques, de choix fonctionnels et de finitions qui font varier l’investissement final.
En moyenne, pour un garage maçonné de 20 m², le budget clé en main se situe entre 8 000 et 15 000 €, mais il peut rapidement grimper selon le choix des matériaux, le niveau de finition ou la complexité du terrain.
Les principaux postes à prévoir pour la construction d’un garage :
- Les fondations et la dalle béton : entre 1 500 et 3 500 € selon la surface et la nature du sol.
- La structure et les murs : le prix dépend du type de construction (maçonné, bois, métallique) et de l’isolation choisie.
- La toiture : tuiles, bac acier, toit plat… chaque option a son coût, son esthétique et ses exigences techniques.
- La porte de garage : basculante, sectionnelle, enroulable ou coulissante, avec ou sans motorisation.
- Les aménagements intérieurs : revêtements de sol, éclairage, prises électriques, rangements.
- Les frais annexes : taxes, honoraires d’architecte si besoin.
Si vous réalisez une partie des travaux vous-même (fondations, peinture, pose de porte…), vous pouvez réduire la facture de 20 à 40 %, à condition de disposer des compétences et du matériel nécessaires.
À lire aussi : notre guide complet Prix de construction garage, où nous détaillons l’impact du choix des matériaux, du type de porte et de toiture sur votre budget final.
Les 8 étapes clés de la construction de votre garage
Quel que soit le type de garage choisi (maçonné, en bois, métallique, accolé à la maison ou indépendant) la réussite de votre projet repose sur une préparation méthodique et un enchaînement d’étapes précises.
1. Définir le type de garage et ses dimensions
Avant toute chose, déterminez si votre garage sera simple ou double, enterré ou semi-enterré, accolé ou indépendant, et les finitions qui correspondent à vos envies : choix de la porte de garage (basculante, sectionnelle, etc.), de la toiture (en ardoise, zinc, tuiles, etc.), matériaux pour les murs et le sol (béton, parpaing, bois, etc.).
2. Réaliser les démarches administratives
En fonction de la surface, la construction de votre garage peut nécessiter une déclaration préalable ou un permis de construire. Pensez aussi à vérifier les règles locales inscrites dans le PLU (hauteur, esthétique, matériaux) ou faites appel aux experts d’Algar pour vous conseiller.
3. Préparer le terrain et les fondations
Un terrassement adapté est essentiel pour assurer la stabilité de l’ouvrage. La dalle béton, dimensionnée selon le poids et l’usage prévus, constitue la base de votre garage.
4. Monter la structure et les murs
- Maçonné : parpaings, briques ou béton cellulaire.
- Bois : ossature bois ou panneaux préfabriqués.
- Métallique : panneaux acier galvanisé, souvent en kit.
5. Installer la toiture
Tuiles, bac acier, toit plat… le choix dépendra du style recherché, de la réglementation et du budget.
6. Poser la porte de garage
Basculante, sectionnelle, enroulable ou coulissante, avec ou sans motorisation : ce choix influence à la fois le confort d’utilisation et la sécurité.
7. Aménager l’intérieur
Éclairage, prises électriques, rangements muraux, revêtement de sol… chaque détail optimise l’usage au quotidien.
8. Assurer la finition et l’entretien
Peinture, traitement du bois, étanchéité des joints, ventilation : ces finitions garantissent la durabilité de votre garage, quel que soit son type.
Un garage bien pensé apporte confort, sécurité et valeur ajoutée à votre maison. En anticipant soigneusement les démarches administratives, en choisissant un type de garage adapté à vos besoins et en sélectionnant les matériaux et finitions adéquats, vous sécurisez votre projet de construction et facilitez sa réussite.
